Crise haïtienne: Helen La Lime plaide en faveur d’une intervention internationale pour combattre les gangs
Les policiers ne peuvent pas contrecarrer les gangs armés en Haïti sans l’appui de l’international, c’est ce qu’a déclaré l’envoyée spéciale des Nations-Unies en Haïti. D’après Mme Helen La Lime, ce soutien doit passer par le déploiement d’une force d’action rapide, selon un article publié par l’agence Reuteurs.
“La PNH ne pourra pas gagner la lutte contre les gangs criminels sans un soutien international accru, notamment le déploiement d’une force d’action rapide”, a fait savoir mercredi Helen La Lime.
La Police Nationale d’Haïti est incapable de faire face aux gangs armés qui sèment la pagaille de temps à autre dans le pays, c’est ce qu’a déclaré la responsable du Bureau Intégré des Nations-Unies (BINUH).
Pour combattre les gangs armés en Haïti, l’envoyée spéciale des Nations Unies en Haïti croit que seulement l’intervention d’une force d’action rapide peut répondre aux besoins de sécurité du pays. “Nous pourrions agir avec plus d’urgence ; je pense que la communauté internationale doit le faire. Nous ne gagnerons pas le combat sans des niveaux significatifs de soutien supplémentaire”, souligne-t-elle.
En ce moment, la seule chose qui préoccupe vraiment les Haïtiens, c’est la situation sécuritaire du pays, c’est également de pouvoir survivre jusqu’à la fin de la journée, indique Mme La Lime.
Dans un article publié par l’agence Reuters, “une force multinationale ne serait pas déployée en tant que mission de l’ONU, mais elle recevrait probablement le soutien du Conseil de sécurité de l’ONU”.
A noter que le 25 janvier 2023, 6 policiers ont été massacrés et 2 blessés à Liancourt. Pas moins de 18 policiers tués en 15 jours selon les responsables de la PNH.
